"(...) elle porta la paume gauche à son front et le caressa en cercle; Ensuite, elle passa la main sur le sommet de la tête, puis secoua les poignets et les doigts en l'air. Elle répéta plusieurs fois cette suite de massages et de petites secousses. (...)
(...)
"Cette caresse circulaire empêche les rides de se former sur le front, dit-elle. Cela peut te sembler un massage, mais ce n'en est pas un. Ce sont des passes de sorcellerie, des mouvements de la main conçus pour rassembler de l'énergie dans un but spécifique.
(...)
"Le but de ces passes de sorcellerie est de maintenir un air de jeunesse en empêchant les rides de se former, dit-elle. Le but a été décidé auparavant, ni par moi ni par toit, mais par le pouvoir lui-même.
(...) Chaque fois que l'énergie se rassemble, comme c'est le cas dans ces passes de sorcellerie, nous la nommons pouvoir, continua Clara. Rappelle-toi ceci, Taisha, le pouvoir, c'est quand l'énergie se rassemble, soit d'elle-même, soit sur l'ordre de quelqu'un"
Taisha Abelar, Le passage des sorciers. Voyage initiatique d'une femme vers l'autre réalité, 1992. Editions du Seuil, 1998, traduction Sylvie Carteron, extraits p.138-139
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