jeudi 12 juin 2014

Le déplacement de la conscience et l'accès à la liberté. Taisha Abelar


Notre plus grande erreur humaine, dit-il, est peut-être de croire que notre santé et notre bien-être résident dans le domaine du corps alors qu'en essence le contrôle de notre vie réside dans le domaine du double. Cette erreur vient du fait que le corps contrôle notre conscience. Il ajouta que, d'habitude, notre conscience est placée sur l'énergie circulaire dans le côté droit du double, ce qui donne notre capacité de penser et de raisonner, notre efficacité à manier les idées et à traiter avec les gens. Fortuitement, parfois, mais le plus souvent en résultat de l'entraînement, la conscience peut se déplacer et aller sur l'énergie circulant dans le côté gauche du double (...)
Quand la conscience est déplacée de façon stable sur le côté gauche du double, il prend corps et émerge (...)
A cause du mystère et du pouvoir inhérents au côté gauche, le désir pressant d'y tourner stablement la conscience est un piège infiniment plus fatal que les attraits du monde de la vie quotidienne.
Notre véritable espoir est dans le centre, dit-il en touchant mon front et le centre de ma poitrine, car dans le mur séparant les deux côtés du double, se trouve une porte cachée qui ouvre sur un troisième compartiment, mince et secret. C'est seulement quand s'ouvre cette porte que nous pouvons faire l'expérience de la vraie liberté. 



Taisha Abelar, Le passage des sorciers. Voyage initiatique d'une femme vers l'autre réalité, 1992. Editions du Seuil, 1998, traduction Sylvie Carteron, extraits p. 299-300

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