Dans la nuit brisée par l'orage, assis sur la margelle d'un vieux puits, je fixai ce pétrifiant regard de gorgone qui me dévorait déjà à l'autre bout du monde.
Ce n'est pas avec les mains que l'on saisit la vérité, c'est en chassant au plus profond de l'abîme les ténèbres de l'existence.
Ainsi j'écoutais les chants harmonieux de la nuit qui montaient des vagues entrouvertes.
Regarder son aurore, c'est là un bonheur indescriptible.
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